Tanger Med et l’ASMEX se sont associés autour d’un Tanger Med Talks sous le thème «La Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF) : Nouvelles Ambitions Logistiques Pour Les Exportations Marocaine» pour initier une vision commune sur l’avenir des exportations marocaines avec l’entrée en vigueur de la ZLECAf, et définir un ensemble d’actions prioritaires pour le renforcement du positionnement du produit marocain à travers le continent.
Hub logistique mondial, le port de Tanger Med joue un rôle clef dans les échanges commerciaux dans le cadre de l’accord de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Entré en vigueur le 1er janvier 2021, cet accord est synonyme d’opportunités d’investissements pour les opérateurs économiques.
Wamkele Keabetswe Mene, Secrétaire Général permanent de la ZLECAF, a expliqué que cet accord permettra de créer «un marché de 1,3 milliard de personnes et un PIB combiné de 3.400 milliards de dollars qui devrait atteindre près de 8.000 milliards de dollars en 2035 ». Il a ainsi souligné l’importance du rôle du port Tanger Med dans le cadre de cet accord, puisque ce hub logistique mondial contribuera à l’amélioration de la compétitivité marocaine et à l’intégration logistique africaine à travers son offre logistique importante.
«Ce que la zone de libre-échange continentale africaine présente est une opportunité pour l’Afrique d’étendre sa capacité en termes de logistique, de services de distribution, ainsi que de services de transport maritime. Le Maroc est bien et stratégiquement situé en tant que pays d’Afrique du Nord pour pouvoir être l’inter-connecteur entre l’Europe et l’Afrique.»
Hassan Sentissi, président de l’ASMEX a mis en évidence l’importance de la ZLECAF pour l’industrialisation de l’Afrique
« En tant qu’opérateurs économiques nous devons exprimer toute notre fierté de voir enfin la mise en œuvre au sein de notre continent d’une zone économique pour laquelle la quasi-totalité des pays africains sont engagés. Celle-ci offrira la possibilité de transformer sur place les matières premières dont regorge l’Afrique et accélérer la mise en œuvre d’une base industrielle Africaine pour répondre aux besoins de ces populations.»